pépinière-plume
Robinier// Acacia (Robinia pseudoacacia)
Robinier// Acacia (Robinia pseudoacacia)
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Histoire: Jean Robin reçoit des graines, en provenance des montagnes des Appalaches, de la part du naturaliste britannique John Tradescant l'Ancien (1570-1638). Il obtient le premier spécimen français et le plante à Paris, en 16013, dans son jardin situé à l'emplacement de l'actuelle place Dauphine. Il a disparu depuis longtemps, mais son fils transplanta des rejets qui ont donné naissance à deux arbres qui existent encore aujourd'hui à Paris : l'un au square René-Viviani attenant à l'église Saint-Julien-le-Pauvre (planté en 16015 et plus vieil arbre de Paris), l'autre au Jardin des Plantes (planté en 1636.
L'épithète spécifique pseudoacacia rappelle sa ressemblance, relative, avec les espèces du genre Acacia, dont fait partie le « mimosa des quatre-saisons ».Le Robinier faux-acacia n'a jamais été classé parmi les Acacias, néanmoins l'appellation « Acacia » persiste dans le langage courant
Description: Arbre qui atteint 20 à 30 m de haut pour un mètre de diamètre. Il est très souvent drageonnant et forme des bosquets parfois envahissants.
Usage: Plante pionnière: Le Robinier est notamment utilisé pour végétaliser les sols inertes, grâce à sa résistance au froid et à la sécheresse, et à son pouvoir de fixation de l'azote atmosphérique (propriété commune à la plupart des Fabacées) qui améliore durablement la qualité des sols où on le plante
Bois: Très dur, et quasiment imputrescible, ne nécessitant pas de traitement, pouvant remplacer les bois précieux exotiques, il est considéré comme une essence très durable
Apiculture: Les fleurs du Robinier donnent l'un des miels de printemps les plus réputés : le miel d'acacia, un miel liquide à la couleur ambre clair1 qui cristallise très lentement (sur plusieurs années)
Origine: Souvent appelé à tort “acacia”, le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) appartient à la famille des Fabaceae. Originaire des Appalaches (États-Unis), il a été introduit en France au début du XVIIe siècle par Jean Robin, jardinier du roi Henri IV. Très naturalisé aujourd’hui, il fait partie du paysage forestier et bocager européen.
Description: Arbre caduc, à croissance rapide, atteignant 20 à 25 m de hauteur, avec un tronc souvent tortueux et une couronne légère.
Feuilles composées imparipennées de 9 à 21 folioles ovales vert clair.
Floraison en mai-juin : grappes pendantes de fleurs blanches très parfumées, mellifères, attirant abeilles et pollinisateurs.
Les fruits sont des gousses aplaties, brun foncé, contenant 4 à 10 graines dures.
Rendement / calibre: Arbre à croissance rapide : 0,8 à 1 m/an dans les 10 premières années. Production de bois utilisable dès 25–30 ans.
Utilisation / Propriétés:
Alimentaire :
Les fleurs sont comestibles et très parfumées, utilisées en beignets, sirops et desserts.
La fameuse recette des beignets de fleurs: https://www.youtube.com/watch?v=-Y0ibBChXzY
Une recette de sirop: https://www.youtube.com/watch?v=nhB1uXnXXAM
Médicinal :
Les fleurs sont utilisées en infusion contre les maux de tête et pour apaiser la toux sèche (usage traditionnel validé par pharmacopée européenne).
L’écorce et les graines sont toxiques (lectines et robinine).
Écologique :
Fixateur d’azote grâce à ses nodules racinaires symbiotiques (Rhizobium sp.), enrichissant le sol en azote biodisponible.
Espèce pionnière, utile pour stabiliser les sols et reconstituer des friches pauvres.
La fleur est très mellifère, et donne le fameux miel d’acacia très réputé.
Bois :
Bois très durable, imputrescible, utilisé en menuiserie extérieure, piquets, charpentes, et pour remplacer le teck. C'est le seul bois en Europe de catégorie 4 (correspondant à une résistance à l'eau exceptionnelle, réservé aux bois exotiques normalement). Il fait des piquets de clôture exceptionnels bien plus intéressant que le châtaignier. Sa densité moyenne 0,74 g/cm³ fais de lui un bois recherché aussi par les tourneurs et travailleurs du bois.
Pour toutes ses qualités (bois inégalable en Europe, fixateur d'azote, fleurs comestibles et favorisant la biodiversité) c'est un arbre incontournable pour des design permacoles et des jardins forêt qui intègre l'aspect autonomie et résilience. Chaque lieu devrait au mois contenir un petit bosquet de 20 à 30 arbres pour se faire à minima du bois de chauffe, des piquets et enrichir le terrain en broyant les résidus et en les étalant au pied des fruitiers.
Emplacement (type de sol): Sols légers à moyens, bien drainés, même pauvres ou sablonneux.
Tolère la sécheresse, mais préfère les expositions chaudes. Il tolère tout type de sol au niveau du PH.
Exposition (ensoleillement): Plein soleil indispensable. Supporte les expositions très chaudes, même dès son plus jeune âge.
Rusticité: supporte jusqu’à –30 °C.
Sexualité: Fleurs hermaphrodites, pollinisation entomophile (abeilles).
Forte capacité de rejets de souche et de drageons, reproduction végétative abondante.
Remarque / anecdote: Introduit en France en 1601, le premier Robinier planté par Jean Robin est encore vivant au Jardin des Plantes à Paris, ce qui en fait le plus vieil arbre de la capitale.
Bien que considéré comme “invasif” dans certaines zones, il reste un arbre clé pour la restauration de sols pauvres et pour les systèmes agroforestiers.

