Présentation

Enfant des villes, j'ai ressenti à mes 18 ans comme un grand vide, comme un raté dans ma relation avec le végétal. A partir de là j'ai commencé à parcourir les flores, les livres de reconnaissance des plantes, et creuser la relation millénaire entre l'humain et le végétal à travers l'éthnobotanique.
C'est tout naturellement que les brins s'entrecroisent entre mes doigts, la vannerie débarque comme une évidence, et je commence à tisser moi même ma propre relation au végétal, au travers de cette activité artisanale
J'arrive en Creuse en 2015 avec des grandes envies de plantations, je sème, greffe et bouture, (avec beaucoup d'échecs au départ) et apprend à petit à petit à comprendre la plante. Je lis, je me forme, je teste et crée ma pépinière personnelle (non commerciale) pour répondre à mes besoins de plantation en 2017. Pendant des années je n'ose pas lancer ma pépinière par peur de faire de l'ombre aux amis alentours déjà installés. Et puis finalement en voyant que mon approche est différente je passe le pas.
Parallèlement à ça en 2015 je crée le réseau de permaculture Creusois que j'anime pendant 3 ans et je commence ma contribution en tant que formateur pour essaimer les nombreux savoirs que j'ai pu recueillir par les stages, les expériences réalisées, et les livres qui m'ont passionnés. Par volonté d'être accessible à toutes et tous, je propose volontairement des formations à prix libre sur la permaculture, la conception de jardin-foret, la gestion de l'eau dans le paysage, et sur des techniques de multiplication telles que le greffage, bouturage ou semis.
Avec un besoin insatiable d'apprendre toujours plus, je me régale des nouvelles découvertes ou redécouvertes sur le végétal, le sol vivant et la compréhension des écosystèmes. Pour rester à la page face aux montagnes de connaissances découvertes ces 5 à 10 dernières années je continue à apprendre en suivant des formations pour affûter mes connaissances sur le végétal.
  • Des plantes de qualité avec une reprise excellente

    Absolument toutes mes expérimentations m'ont montré qu'un plant maltraité en pépinière soit disant "pour le rendre plus robuste" était une aberration. Entre un sujet vigoureux qui a reçu ce qu'il lui fallait et un sujet maltraité, j'ai observé que les sujets maltraités prenaient environ 3 à 4 ans de retard en moyenne sur le sujet sain.

    Avec 1 seul arrosage à la mi-septembre sur mes racines nues, et un seul apport d'engrais organique en 2023, on ne peut vraiment pas dire qu'il soient dépendant de l'arrosage ou des matières nutritives. En travaillant sur sol vivant, je me contente simplement de veiller et répondre aux nombreux autres besoins physiologiques du végétal et cela se voit sur la pousse, la vigueur et la santé des végétaux qui sortent de la pépinière. Après de nombreux retours très positifs, je peux garantir que mon taux de reprise est excellent et la mortalité après plantation quasiment inexistante en sortie de pépinière pour peu que les clients soient conscients qu'ils ont un être vivant dans les mains, et qu'ils soient assidus sur:

    • les arrosages d'été les 2 premières années,
    • le paillage,
    • la protection anti ravageur (chevreuils ou rats taupier)
    • la période de plantation et la protection des espèces sensibles au froid les premiers hivers.
    • et bien sûr, l'emplacement et le type de sol que nécessite le végétal.

    Voir article de blog "comment planter un arbre fruitier et en prendre soin par la suite" (en cours d'écriture)

    J'ai eu très peu de retours de mortalité sur la saison 2022-2023 et dans 99 % des cas, après analyse avec les clients, il s'agissait d'une mauvaise gestion de l'eau, de l'enherbement, de l'emplacement ou très souvent des ravageurs.

    Ma volonté est donc de vous guider (bientôt) avec des fiches plantes détaillées !

    Je produis des plants de qualité mais ce ne sont pas des super héros. Considérez les comme des jeunes "déracinés" qu'il faudra aider quelques temps, pour qu'ils s'en sortent face à des conditions, environnementales, climatiques et de prédations particulièrement rudes. Ils auront donc besoin de vous et de votre attention au moins durant 2 à 3 ans.

    Bon à savoir: même un arbre semé en place chez vous puis greffé -plus robuste théoriquement- aurait besoin de la même attention. La seule manière d'éviter cela serait d'en semer 100 sur place et d'accepter les très lourdes pertes liées à la "sélection naturelle" environ 80 à 95% de mortalité en fonction du milieu et du type de semis réalisé.

  • Production des mes propres portes greffes

    Peu de gens le savent, mais 99,9% des pépiniéristes achètent leur porte-greffe (l'arbre sur lequel on greffe la variété qui nous intéresse). Qu'est ce que ça change? Tout simplement la qualité du plant final. Aujourd'hui la filière Biologique n'existe pas et donc tous les pépiniéristes achètent des porte-greffe conventionnels ayant reçu des herbicides, traitement fongiques et engrais chimiques pour les greffer ensuite. Et oui c'est ce qu'on appelle un "impensé" pour le consommateur qui souvent ne se pose pas la question de la provenance du porte greffe qu'il attribue naturellement au pépiniériste. Là où ça devient particulièrement problématique, c'est que les pépiniéristes Bio- du fait de la pénurie- ont l'autorisation du législateur et des certificateurs de faire passer par "magie" l'arbre une fois greffé en "plant AB". Donc on vous vend du conventionnel en AB et ça en toute légalité ! Donc par souci d'éthique dans un premier temps et pour maîtriser ma production de A à Z dans un second temps j'ai décidé dès la création de ma pépinière de faire pousser moi même mes portes greffes à partir de semences. Pour info en 2022 c'était 20% de mes besoins, en 2023 50% et pour 2024 je vais tenter l'autonomie totale en porte greffe. A ma connaissance aucun pépiniériste n'est autonome sur toute sa production de portes greffe. Un gage de qualité supplémentaire qui j'espère raisonnera avec vos convictions et choix d'approvisionnement.

  • Zéro traitement.

    • Le terreau que j'utilise est made in France et labellisé AB.
    • En cas de saison très pluvieuse si les éléments nutritifs sont lessivés et que j'observe un début de carence j'utilise une fois par an, un apport d'engrais organique à base de corne et de sang séché. (on est loin du "biberonnage" des pépinières industrielles qui en mettent dans l'eau d'arrosage une fois par semaine !),
    • Et je gère les pathogènes, maladies et ravageurs par des purins d'orties et de consoude que je réalise sur ma ferme.
  • Transparence sur ma production

    En découvrant le monde de la pépinière j'ai vu que de nombreux
    pépiniéristes n'indiquent pas qu'ils font de l'achat revente et trompent ainsi leurs clients sur la marchandise. Pour éviter cela, en tant que Pépiniériste producteur, j'indique systématiquement dans mes fiches plantes si j'ai acheté un plant pour le revendre directement sans croissance à la pépinière. (Pour information, cela n'excède pas 1% de ma production en 2023 et me permet de faire rentrer des nouveaux pieds mères pour les produire moi-même ensuite).

    Le prix est forcément supérieur à ma production personnelle ( à âge et végétal équivalent) du fait de la marge que j'applique sur le produit.

    C'est donc un bon moyen de déceler pour le consommateur l'achat-revente chez les pépiniéristes ! Les prix qu'ils pratiquent sur les fruitiers greffés
    seront 30 à 50% au dessus des prix des pépiniéristes producteurs