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Pommier du kazakhstan (malus sieversii) l'origine de la pomme
Pommier du kazakhstan (malus sieversii) l'origine de la pomme
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Histoire : Le « pommier du Kazakhstan » désigne l’espèce sauvage Malus sieversii (Ledeb.) M. Roem., considérée comme l’ancêtre direct du pommier cultivé (Malus domestica). Originaire des montagnes du Tian Shan, dans le sud-est du Kazakhstan, cette espèce fut décrite scientifiquement au XIXe siècle par Carl Friedrich von Ledebour. Elle pousse encore aujourd’hui à l’état spontané dans les forêts mixtes de la région d’Almaty, où subsistent quelques vergers sauvages pluricentenaires. Les travaux génétiques de l’INRAE (Angers-Nantes) et du Vavilov Institute (Russie) ont confirmé que Malus sieversii constitue le pool génétique primaire à l’origine de la domestication des pommes modernes (études de genotyping 2001–2020).
Plus d'information sur ce pommier exceptionnel ici : https://www.youtube.com/watch?v=LcRZTAmPUxI
Description : Arbre de forte vigueur, port arrondi à étalé, croissance rapide. Feuillage dense, vert foncé, caduc. Dans son milieu naturel, il atteint 8 à 10 m de haut. Les formes sauvages présentent une grande variabilité morphologique (feuilles, fruits, couleur et taille). Arbre très résistant et longévif.
Rendement / calibre : Variable selon individus. Fruits de 3 à 6 cm de diamètre dans les formes sauvages
Description du fruit : Étant une population d'individu, l’appellation "pommier du Kazakhstan" ne défini par un fruit en particulier mais une population d'individu de toute tailles, toute couleur. Leur seul caractéristique commune est une grande résistance aux maladies courantes du pommier par des milliers d'années d'information génétique, d'attaque et de résistance. On peut cependant définir les fruit comme étant ronds, de couleur variable du vert-jaune au rouge profond. Chair blanche à verdâtre, parfois rosée sous la peau, ferme, juteuse, à goût acidulé ou sucré selon la souche. L’arôme est souvent intense, typique des pommes anciennes. Teneur en sucres modérée à forte (12–15 °Brix selon clones INRAE). Certains individus produisent des fruits comparables en goût à de petites pommes de table.
Utilisation : Les fruits peuvent être consommés frais ou pour la transformation (compote, jus, vinaigre, cidre rustique). Espèce utilisée mondialement comme ressource génétique pour l’amélioration variétale (résistance aux maladies, rusticité, qualités organoleptiques).
Floraison : Floraison tardive à moyenne selon altitude, généralement de fin avril à début mai dans son aire d’origine. Floraison blanche rosée, très mellifère. Autopollinisation partielle possible mais production accrue par pollinisation croisée.
Récolte : Récolte en septembre-octobre selon climat. Les fruits mûrissent souvent par vagues sur plusieurs semaines.
Conservation : Dépend de la souche entre 2 à 4 mois.
Résistance aux maladies et ravageurs : Excellente résistance naturelle à la tavelure du pommier (Venturia inaequalis) et à l’oïdium (Podosphaera leucotricha) selon plusieurs études INRAE et USDA (2007–2020). Sensibilité variable au feu bactérien. Forte résilience au froid, à la sécheresse et à la pauvreté des sols.
Emplacement (type de sol) : Il préfère les sols profonds, bien drainés, à texture limono-argileuse. Tolère les sols calcaires et caillouteux des zones de montagne.
Exposition (ensoleillement) : Plein soleil recommandé pour une bonne fructification. Supporte la mi-ombre légère.
Rusticité : Très élevée, jusqu’à –35 °C, confirmée par les essais INRAE et Kazakh Research Institute of Horticulture. Adapté aux climats continentaux froids et secs.
Sexualité : Espèce partiellement autofertile. Pollinisateurs compatibles : toutes variétés de pommier domestique à floraison moyenne ou tardive (exemple reine des reinettes, golden etc)
Remarque / anecdote : Le massif du Tian Shan abrite encore environ 50 000 hectares de forêts de pommiers sauvages Malus sieversii. C’est là qu’en 1929 le botaniste russe Nikolaï Vavilov identifia l’origine génétique du pommier cultivé moderne. Dans la région d’Almaty (dont le nom signifie littéralement « riche en pommes »), certains arbres pluricentenaires portent encore des fruits comestibles aux saveurs de variétés aujourd’hui disparues. Ces populations sauvages sont désormais protégées dans la réserve naturelle d’Ile-Alatau, classée patrimoine mondial de l’UNESCO.
