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Févier d'amérique sans épines (Gleditsia triacanthos inermis)

Févier d'amérique sans épines (Gleditsia triacanthos inermis)

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Histoire : Originaire du centre et de l’est des États-Unis, le févier d’Amérique (Gleditsia triacanthos) fut introduit en Europe vers 1700 pour ses qualités ornementales et sa tolérance à la sécheresse. Dans les décennies récentes, il a suscité un intérêt croissant en agroforesterie et permaculture pour ses multiples usages : production de biomasse, ombrage léger, rôle dans les haies brise-vent et potentiel fourrager. 

Description : Arbre caduc à croissance rapide, atteignant 20 à 30 m de haut, au tronc souvent orné d’épines spectaculaires sur les rameaux et le tronc (ici il s'agit d'un cultivar sans épines). Feuilles alternes, composées, parfois bipennées, très découpées, donnant un feuillage léger et filtrant. Floraison discrète en grappes jaune-verdâtre au printemps, parfumée, suivie de longues gousses brunes (jusqu’à 40 cm) contenant une pulpe sucrée et des graines dures. Port aéré, houppier large et enracinement profond.

Rendement / calibre : Croissance rapide en jeunes années (jusqu’à 1 m/an). En plantation agroforestière, un arbre adulte peut produire 20 à 40 kg de gousses par an. Les feuilles et gousses sont comestibles pour le bétail, et la biomasse aérienne renouvelable peut dépasser 10 tonnes/ha/an sous gestion. 

Utilisation / Propriétés :

Comestible : Les gousses du févier d’Amérique contiennent une pulpe sucrée comestible, riche en sucres simples et légèrement aromatique, autrefois consommée localement par les peuples amérindiens. Les graines, très dures, ne sont pas consommées crues. Il y a eu par ci par là des essais d’extraction de sirop, mais sans développement industriel. 

Écologique : Arbre de lumière, à enracinement profond, le févier d’Amérique structure les sols, améliore leur porosité et contribue à la création de microclimats. Son feuillage fin laisse passer la lumière, permettant des cultures associées en sous-étage, ce qui en fait un arbre de service idéal pour l’agriculture syntropique et les jardins-forêts. Bien qu’il ne soit pas une légumineuse fixatrice d’azote stricte, il entretient des associations mycorhiziennes bénéfiques et favorise le recyclage des nutriments par sa litière riche en calcium et potassium. Tolérant à la chaleur, à la sécheresse et aux sols calcaires, il constitue une alternative climatique stratégique face au réchauffement et à la dégradation des sols. Les gousses et feuilles servent également de fourrage riche en sucres, particulièrement utile en période sèche. 

Bois : Bois dur, dense, à grain fin, proche du robinier en résistance, durable et imputrescible. Utilisé pour la menuiserie, le mobilier, les clôtures et le bois de chauffage. Très bon rendement énergétique (pouvoir calorifique ≈ 19 MJ/kg). Son recépage régulier permet une production de bois d’œuvre ou de biomasse renouvelable. L'avantage du robinier sans les épines !

Emplacement (type de sol) : S’adapte à une large gamme de sols : sablonneux, limoneux, argileux, tolère calcaire, sécheresse et sols pauvres. Préfère un bon drainage et des expositions ensoleillées. Convient bien aux haies hautes et aux alignements agroforestiers. 

Exposition (ensoleillement) : Plein soleil indispensable pour une croissance optimale et une bonne fructification. Supporte des conditions de chaleur extrême. 

Rusticité :  jusqu’à –25 °C pour l’espèce type. Les jeunes arbres peuvent être sensibles au gel en climat très humide. 

Sexualité : Espèce dioïque à tendance polygame, fleurs mâles et femelles portées sur des arbres distincts ou parfois mixtes. 

Remarque / anecdote : Symbole d’adaptation climatique, le févier d’Amérique réunit productivité, rusticité et résilience. Dans les systèmes agroforestiers modernes, il sert de plante d'ombrage et de production de biomasse sans concurrence excessive. Sa capacité à prospérer en sol sec en fait un atout majeur pour l’agriculture régénérative et la souveraineté alimentaire dans les régions soumises à la sécheresse croissante.

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